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Véloroute V94 - De Echiré à Bougon

Vélo, Culturel, Historique à Échiré
2,799.5 km
Aller (itinéraire linéaire)
  • Plus de 200 km de voies cyclables dont 60 km d'itinéraires ouverts en Deux-Sèvres (20 km d'Echiré à Saint-Maixent-l'Ecole et 19 km de Saint-Maixent-l'Ecole à Bougon). 140 km en projet jusqu'à Argenton-sur-Creuse, en Indre.

    À ne pas manquer durant votre parcours :
    Echiré et son château du Coudray-Salbart, Chauray et son ancien temple protestant, La Crèche et ses îles de Candé, l'aumônerie Saint-Jacques-de-la-Villedieu du Pont de Vau, le Grand Moulin, Sainte-Néomaye et le pont mulatier, la...
    Plus de 200 km de voies cyclables dont 60 km d'itinéraires ouverts en Deux-Sèvres (20 km d'Echiré à Saint-Maixent-l'Ecole et 19 km de Saint-Maixent-l'Ecole à Bougon). 140 km en projet jusqu'à Argenton-sur-Creuse, en Indre.

    À ne pas manquer durant votre parcours :
    Echiré et son château du Coudray-Salbart, Chauray et son ancien temple protestant, La Crèche et ses îles de Candé, l'aumônerie Saint-Jacques-de-la-Villedieu du Pont de Vau, le Grand Moulin, Sainte-Néomaye et le pont mulatier, la vallée de l'Hermitain, Azay-le-Brûlé et son ancienne carrière de Ricou, Saint-Maixent-l'Ecole et l'église abbatiale, les quais des Tanneries, la Coulée Verte le long de la Sèvre Niortaise, la Porte Châlon, la crypte de Saint-Léger, La Mothe-Saint-Héray et l'Orangerie et ses jardins, le pont des Tanneries, la Dame de Chambrille, le moulin de l'Abbé et enfin Bougon et ses tumulus.
Points d'intérêt
1 Château du Coudray-Salbart à Echiré
Impressionnant château-fort attribué à la légendaire fée Mélusine, au cœur des luttes entre les rois de France et d’Angleterre, il contrôlait la traversée de la Sèvre Niortaise, frontière sud des seigneurs de Parthenay-Larchevêque. Il est classé comme le château du XIIIème siècle. le mieux conservé de France et d'Angleterre. Modèle architectural pour l'époque, il comporte des particularités uniques : 13 salles dans un état exceptionnel de conservation ; voûtes en berceau brisé, en croisée d’ogives ou en coupole percée d’un oculus ; vastes niches d’archères ; gaine (couloir dans l’épaisseur des murailles) unique en Europe… Réplique éducative d’un trébuchet (engin de siège), visites libres (se présenter 1h avant la fermeture pour la dernière) ou guidées (scolaires ou non, toute l’année, sur réservation), animations mensuelles pour petits et grands.
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2 Saint-Gelais - Coeur de bourg historique
L’itinéraire V94 traverse le cœur historique de Saint-Gelais.
Avant d’entrer dans le bourg, une série de ponts enjambe le lavoir, les bras de la Sèvre et les biefs des deux moulins.
Autour de la ruelle de la Cueille St-Jacques que les pèlerins arpentaient se concentrent le château renaissance classé qui nous plonge déjà dans le val de Loire, l’église romane classée qui nous offre son harmonie et un concentré d’architecture et le temple protestant circulaire classé, unique en son genre.
La prairie de la Futaie et les rives de Sèvres, face au château, vous accueillent avec leurs aménagements pour pique-niquer, se promener et se détendre, pêcher et jouer. Un parcours pédagogique et ludique permet d’y découvrir les espaces naturels mis en valeur.
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3 Le Temple de Chauray
En 1844, la commune affecte une partie du cimetière protestant pour l’élévation de l’édifice. Sa construction est possible dix ans après grâce à une souscription municipale, à un impôt extraordinaire et à une subvention de l’Etat. Son plan est en forme de trèfle. Le temple est abandonné en 1970, mais la ville obtient en 1988 un engagement financier pour sa réhabilitation lors de la visite du ministre de la culture François Léotard. Depuis 1989, le monument, géré par la commune, est un lieu d'expositions et de concerts. Sa restauration date de 1990.
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4 Les îles de Candé à La Crèche
Chemin de découverte en zone naturelle enlacé par la Sèvre Niortaise. Spot de pêche (truite, perche, brochet, sandre, carpe, brême...).
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5 L’aumônerie St-Jacques
Le faubourg de la Villedieu du Pont de Vau se développe au Moyen Age, proche du gué de Pairé permettant de franchir la Sèvre Niortaise. L’histoire de son aumônerie débute vers 1400 quand l’écuyer Aimery de Magné, seigneur de l'Isle et de Ste-Néomaye se fait bâtir une maison de campagne où il y séjourne le temps nécessaire pour gérer ses affaires, tandis que le reste de l'année, il demeure dans son château. Souhaitant s'assurer un au-delà confortable, il la lègue à une communauté religieuse pour y recevoir les pèlerins de St-Jacques de Compostelle empruntant le chemin secondaire Cherveux - Celles-s.-Belle. Pour la compléter, la comtesse de Crissé fait construire en 1650 une chapelle dans le quartier.
À la Révolution, vendue comme bien national, elle devient une maison d’habitation. Elle conserve de beaux éléments architecturaux et est géré aujourd’hui par l’Association ADANE.
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6 Le Grand Moulin
Cet ancien moulin à foulon (mécanisme de battage), situé à cheval entre La Crèche et Ste-Néomaye, attesté depuis au moins le XVIIIè s., est agrandi en 1854. En 1862, est bâti un magasin servant de séchoir où les draps reçoivent les derniers apprêts. En 1869, le site appartient à la famille Birault. En plus du foulonnage, on y tisse des draps de serge et un tissu grossier, le « boulangé ». Avec une chute de 0,80 m, trois roues à aubes mettent en mouvement six piles à fouler, une machine à fouler et deux grands métiers traditionnels complétés plus tard d'une laveuse et fouleuse anglaise à la mécanique. Deux teintureries renferment respectivement deux et trois cuves. L'un des logements est reconstruit en 1878. Il semble que l'activité de tissage mécanique cesse en 1929. Depuis les années 1960, les bâtiments ont été transformés en logements.
Au XIXè s., ce moulin occupait 25 personnes.
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7 Pont Neuf de Sainte-Néomaye
Le Pont Neuf, pont muletier du XIIè s., est situé sur l’ancien chemin minotier et saunier desservant les moulins qui émaillent la vallée de la Sèvre Niortaise.
Le Haut Val de Sèvre a été un haut lieu de production de mules et mulets exportés en Europe et Nouveau Monde. Ste-Néomaye, lieu de transit commercial, accueillait, depuis le XVIIIè s., la foire aux mules, encore réputée au XIXè s.
D’une vingtaine de mètres de long, initialement posé sur un dallage (non arrimé dans le socle rocheux et assurée par son poids), il compte six arches, toutes d’un modèle différent ; plusieurs fois emportées par la crue, certaines arches ont été remplacées et élargies.
8 Forêt domaniale de l’Hermitain
Cette ancienne forêt ecclésiastique, composée de chênes et de châtaigniers, est le dernier bastion de la « Sylva Savra » (forêt de la Sèvre). Entrée dans le giron de l’Etat à la Révolution française, elle est gérée aujourd’hui par l’Office National des Forêts.
Partez à la recherche du chêne remarquable « Le Patriarche » d’une circonférence de 5,26 m. et de 30 m. de haut, la fontaine du Font Querré, la Dame de Chambrille (rocher de forme humaine), la « Pierre du Diable » (sur laquelle les amants aimaient dormir et où, dit-on, s'est imprimé leur empreinte là où ils laissaient reposer leurs têtes) et la stèle du Parterre qui évoquent les assemblées clandestines protestantes aux XVIIè et XVIIIè s. ; une histoire marquant encore le paysage du Haut Val de Sèvre et du Mellois : pins parasols, cimetières dans les jardins, temples.
9 Ancienne carrière de Ricou : une « archive » du sol
Cet Espace Naturel Sensible et site d’intérêt géologique d’environ 5 ha est situé sur la rive droite de la Sèvre Niortaise. Il est constitué d’une carrière d’extraction de calcaires utilisés comme matériau de construction et d’empierrement. Elle est encore en activité à la veille de la 2nd Guerre mondiale. Entre 1947 et 1953, elle connaît un court essor lié à la construction de la base américaine de Chizé. Son front de taille de plus de 10 m., reconnu à l’échelle régionale, illustre certaines périodes géologiques en témoignant de la présence d’une mer grâce à des ammonites notamment.
Les sept habitats naturels qui la composent accueillent une flore et une faune remarquables, certaines espèces étant protégées (cardère poilue, plante ; Azuré du serpolet, papillon). Le réseau « L’Homme et la Pierre » y propose des animations gratuites en période estivale et sur réservation toute l’année.
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10 Une abbaye bénédictine à l’origine d’une ville
C’est en bord de Sèvre, qu’au Vè s., l’ermite Agapit décide d’édifier un oratoire sous le vocable de St-Saturnin (martyr chrétien) qui devient abbaye au VIè s. et favorise le développement d’une ville : St-Maixent du nom du successeur d’Agapit. Elle prospère le siècle suivant grâce à Léger, futur évêque d’Autun. Déclarée royale en 1204, elle participe au dessèchement du Marais Poitevin. Ravagée par un incendie pendant les guerres de Religion, elle est rebâtie au XVIIè s. par les puissants bénédictins de St-Maur. La reconstruction s’achève en 1736. En 1790, au moment de la constitution civile du clergé, elle devient l’éphémère siège épiscopal du diocèse des Deux-Sèvres nouvellement créé et son abbatiale prend le titre de cathédrale. De la fin du XIXè s. à 2009, elle est reconvertie en caserne militaire. La ville change d’ailleurs de nom : St-Maixent-l’Ecole.
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11 Les quais des Tanneries
Le quartier, situé au sud de l’abbaye, au bord du canal de dérivation de la Sèvre Niortaise créé par les moines, permettait, dès le XIè s., le nettoyage des peaux, disposant ainsi d’un courant d’eau important. A cause de ses nuisances olfactives, la trentaine de tanneries, marginalisée par la population, était implantée « hors les murs » de la ville. Chacune disposait d’un hangar, de 3 ou 4 fosses, de 2 ou 3 cuves. Près du pont Charrault, treize moulins à tan (usage de poudre d’écorce pour rendre les peaux imputrescibles) tournaient encore au début du XVIIIè s. Les maisons à étages servaient de séchoir à peau.
Les 8 tanneurs travaillaient tous à domicile et fournissaient vingt-huit cordonniers. La dernière industrie a fermé en 1889. Grâce au maire Camille Lemberton, qui a créé un passage avec escalier, cet havre de paix fleuri, le quai des Tanneries, est depuis accessible aux promeneurs.
12 Porte Châlon : le monument emblématique de la ville
L’ancienne porte de ville relevait du fief des Châlon (famille saint-maixentaise puissante au XIVè s.). Elle est détruite en 1750, puis l’actuelle terminée en 1762, quelques mètres en retrait par le comte de Blossac, intendant du Poitou, en charge de la nouvelle voie Poitiers-La Rochelle. Intégrée dans un ensemble urbain géométrique, elle marque l’entrée névralgique de la cité, face à la route menant à Parthenay. Elle est érigée en arc de triomphe relié par des murs concaves à deux pavillons carrés couronnés d’une balustrade. Elle est restaurée au XIXè s. Classée Monument historique en 1999, elle est rénovée de 2004 à 2006.
A l’origine, destinés à servir l’un pour la distribution des billets de logement des militaires, l’autre pour la perception des droits du tarif, ils sont utilisés, tour à tour, comme mairie et pour différents usages administratifs.
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13 La crypte et vestiges de l’église Saint-Léger
6ème abbé de St-Maixent, il devient le conseiller de la reine Bathilde de Bourgogne et de Neustrie, puis évêque d’Autun. Capturé par son ennemi Ebroïn, maire du palais neustrien, il subit le martyre avant d’être décapité.
Sanctifié, un culte se développe. Trois Passions sont écrites dont celle commanditée par l’évêque de Poitiers, parent de Léger. Ses reliques, conservées depuis 684, à St-Maixent, dans l’une des plus vieilles cryptes de France, la crypte Saint-Léger, sont transportées dans celle de l’abbatiale. Son sarcophage sera profané pendant les guerres de Religion.
Près de Niort, des fragments d’os de l’unique reliquaire connu (St-Léger-du-Bois, diocèse d’Angers) sont donnés à l’église Ste-Marie-Madeleine à l’occasion du millénaire de l’abbaye de St-Liguaire (fondée par celle de St-Maixent). « Liguaire » vient de « Léger », le patois local ayant déformé le nom en « Léodogaire ».
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14 L’Orangerie et ses jardins à la française
Au XVIIè s., la forteresse médiévale est modernisée en résidence par les Baudéan-Parabère selon les plans de Nicolas Tillon, maître-maçon de Richelieu. Achetée en 1840 par un particulier, le château est démantelé.
Sauvée in extremis de la démolition, l’Orangerie, classée Monument historique en 1925, devient propriété de la commune. En 1997, s’engage un projet ambitieux de travaux. Agrémenté de jardins à la française bordés par le grand canal, le site a retrouvé de sa splendeur d’antan.
Sa galerie, longue de 46 m., est depuis reconvertie en lieu d’expositions sous une charpente en forme de coque de bateau renversée.
En 2018, l'artiste tourangeau Jean Vindras participe au festival « Les Nouvelles Métamorphoses » en installant à la croisée des allées du jardin le « Dôme de la danse des couleurs », alcôve en fer et émail-vitrail coloré toujours en place aujourd’hui.
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15 Le pont des tanneries
Aux XVIIème et XVIIIème siècles, certains moulins à foulon (mécanisme de battage) sont transformés en moulins à farine. La moitié de ces moulins relèvent de la seigneurie de la Mothe-Saint-Héray. On en compte encore 17 sur la Sèvre, sur la commune, en 1716. Ils travaillent surtout pour l’exportation à Niort, La Rochelle et Rochefort-sur-Mer. Les tanneries, la fabrication de draps et de toiles, le commerce de la farine sont longtemps les principales activités.
L’industrie du cuir est très importante à la Mothe-Saint-Héray jusqu’au XXème siècle avec 21 tanneries et 3 moulins à tan. Le tan, écorce de chêne de 20 ans, est astringent. Il resserre les peaux de vache ou de bœuf et les rend imputrescibles. Après avoir été tannées, elles sont corroyées (assouplies) avant d’être employées par les bourreliers, cordonniers, ceinturiers et armuriers.
A proximité, petit lavoir privé.
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16 La Dame de Chambrille
Il est admis que le ruisseau, traversant les micaschistes, roches qui brillent au soleil, reçut le nom de « Champ Brille », alors que son affluent prit l’appellation de « Ruisseau des Grenats » en référence à la pierre semi-précieuse incrustée dans la roche.
Jadis, près de sa source, s’élevait le château d’Amaury qui avait une fille d’une grande beauté et dont la main était promise à Tutebert de Chambrille, baron de la Mothe-St-Héray. Mais, Berthe était amoureuse de son jeune voisin, Guy de Trémont. Leurs absences nocturnes découvertes, Tutebert les poignarda au clair de lune. L’amante se pétrifia et devint le rocher qui porte son nom désormais. Quant à Guy, mortellement blessé, tenta, en vain, de se traîner jusqu’à son logis. Ses gouttes de sang devinrent des grenats, cailloux charriés depuis ce temps par le ruisseau qui a creusé la vallée et qui lui ont donné son nom.
17 Moulin l’Abbé
Moulin à eau créé dès le début du XIè s. en bordure de Sèvre niortaise par l’abbaye de St-Maixent. Moulin à tan au XVIIè s. (usage de poudre d’écorce pour rendre les peaux imputrescibles), il est transformé en moulin à blé vers 1700 et modifié durant le 2è quart du XIXè s. En 1920, le meunier y adjoint une minoterie à reprise dont le mécanisme est inscrit en 1991 à la liste supplémentaire des Monuments historiques (en parfait état de fonctionnement de nos jours). La cessation d’activité remonte aux années 1960. Sa fille célibataire, Madeleine Gélin, le donne en viager à la commune de la Mothe-St-Héray en 1988. Tout est pratiquement à l’abandon. Depuis 1991, l’établissement est aménagé à des fins touristiques. Il accueille, en plus de la minoterie, une exposition permanente sur le thème de la géologie et le musée de la Rosière.
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18 Le Musée des Tumulus de Bougon
Vivez la Préhistoire !
Explorez le musée et découvrez les tumulus bâtis 2000 ans avant les pyramides d’Égypte.
Architecture moderne nichée au cœur d’un écrin naturel, le musée propose un voyage en Préhistoire illustrant les premiers pas de l’Humanité, de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs jusqu’aux premiers agriculteurs.
Il s’intéresse surtout au Néolithique, période fondamentale de l’histoire de l’Homme, au cours de laquelle il se sédentarise et construit des monuments funéraires imposants comme ceux de la nécropole toute proche reliée au musée par un parcours de découverte.
Édifiée il y a plus de 6000 ans, cette nécropole, exceptionnellement bien conservée, est constituée d'imposants tumulus renfermant des chambres funéraires (dolmens) accessibles aux visiteurs.
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4731 mètres de dénivelé