Salamandre tachetée en Haut Val de SèvreSalamandre tachetée en Haut Val de Sèvre
©Salamandre tachetée en Haut Val de Sèvre|Thierry Gouband
La Salamandre tachetée ou Salamandre de feu

La Salamandre tachetée

La Salamandre tachetée est un bel amphibien de nos campagnes, aux couleurs vives et aux capacités étonnantes qui en ont fait un animal de légende.

Actuellement ses populations sont en régression, témoin silencieux de la transformation de nos paysages et de la disparition des zones humides. La Salamandre tachetée a su s’adapter en utilisant les lavoirs comme sites de reproduction.

Pourquoi c’est un incontournable ?

Espèce protégée par la loi française (il est interdit notamment de détruire ou d’enlever ses œufs ou larves, de mutiler, capturer, enlever, transporter, commercialiser les individus morts ou vivants).

Protéger ses populations, c’est préserver la ressource en eau, un élément essentiel à la vie de tous.

Préserver l’espèce c’est préserver tout un patrimoine culturel et bâti (légendes, contes, lavoirs…).

Les caractéristiques

de la Salamandre

La Salamandre tachetée est un amphibien noir aux tâches jaunes parfois orangées, de l’ordre des urodèles (ce qui signifie qu’elle garde sa queue une fois adulte).

L’adulte peut mesurer en moyenne 15 à 20 cm de long. Elle fréquente les lieux humides (mares, sources…) et principalement les boisements de feuillus. Elle est active principalement la nuit et se nourrit d’insectes, lombrics, araignées… Elle trouve abri sous des souches, pierres, cavités… elle est fidèle à son site d’hibernage et a un mode de vie plutôt sédentaire.

Sa période de reproduction est très étalée, les accouplements ont lieu hors de l’eau contrairement aux autres amphibiens, entre septembre et juin.
Après une gestation de plusieurs mois, la femelle dépose ses larves (ovovivipare) de la sortie de l’hiver jusqu’à juillet, dans les ruisselets forestiers et les lavoirs. Les larves (en moyenne 30 larves par femelle) sont pourvues de branchies et auront une vie aquatique jusqu’à leur métamorphose terrestre, qui aura généralement lieu au bout de 4 à 6 mois.
Elles sont également carnivores et très voraces, elles consomment principalement des invertébrés aquatiques comme des gammares, éphémères, trichoptères…

Une espèce préservée

Le service rivières du SMC Haut Val de Sèvre et Sud Gâtine a proposé aux communes de son territoire de participer à la préservation de cette espèce, en aménagement et en préservant les lavoirs communaux utilisés comme sites de ponte.

Une charte communale a ainsi été signée en 2023 par 17 communes pour une cinquantaine de lavoirs équipés de panneaux d’information, de caches et de rampes anti-noyade.

Carte interactive des lavoirsDécouvrir le panneau d’information

Avant d’aller observer les salamandres tachetées

3 infos à connaître

#1

Observer les habitants du lavoir depuis le bord sans les déranger.

#2

Ne pas déplacer les aménagements de type rampe ou pierres lui permettant de s’abriter et de ressortir du bassin.

#3

Signaler au service rivières du SMC vos observations de mortalité, pour nous aider à la protéger.

Le service rivière du Syndicat Mixte à la Carte

Le service rivière du Syndicat Mixte à la Cartedu Haut Val de Sèvre et Sud Gâtine exerce la compétence GEMAPI pour la Haut Val de Sèvre et le Mellois en Poitou sur le bassin versant de la Sèvre niortaise et de ses affluents.

Il anime un Contrat Territorial Milieux Aquatiques (outil de l’agence de l’eau Loire Bretagne) qui vise à restaurer le bon état des masses d’eau, améliorer la qualité de l’eau et préserver la biodiversité.

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